Salut
J’entame mon second jour aux Iles Vierges, à Christiansted comme vous le savez …
Je ne résiste pas au plaisir de vous raconter un peu tout ça à travers quelques anecdotes.
Le voyage : Strasbourg – Bâle – Londres –Miami – Christiansted. Premier problème pour le Londres- Miami qui dure une dizaine d’heures, le mec à ma gauche – j’ai un couloir de l’autre côté- est énorme. Il lui faut un chausse pied pour rentrer entre les accoudoirs ! Je rigole moins d’une fraction de seconde car tout ce qui va dépasser va envahir « mon » espace… Dès le décollage j’en ai déjà marre. Je me renseigne, l’avion est plein, pas moyen de changer de place et il n’a pas d’épouse avec qui j’aurais gentiment échangé également… Ca me gonfle. Mais vraiment ! Premier repas il se gave : 2 cocas, 1 bière et une bouteille de rouge (petite)… Plus ça va plus ça m’énerve : quelques coups de coudes plus tard monsieur ne capte toujours pas, … écrasement d’orteils qui eux aussi empiètent .. et reculent précipitamment (pas si idiot finalement).
Bref finalement la moutarde me monte au nez et je m’entends lui dire (assez fort pour que l’hôtesse en profite) que j’ai payé pour une place entière et pas la moitié d’une et que s’il veut me rembourser la moitié il n’y a pas de problème ! Message entendu, il se serre autant qu’il peut et mon espace vital s’agrandit d’autant…
Arrivée à Miami : pas de vélo, j’ai beau regarder partout rien… Je n’ai d’autre choix que de passer misérablement la douane avec mon petit sac à roulettes sans mon énorme valise pleine d’autocollants… le moral en prend un coup mine de rien.
Christiansted : enfin !!! Comme d’habitude dans les îles rien que l’ambiance dans l’avion est détendue : les gens s’apostrophent, ça rigole et la musique d’ambiance n’est pas celle des lignes régulières mais une musique locale (une espèce de reggae bizarre).. Ouverture de la porte sur le tarmac : la claque chaleur / humidité / odeurs tropicales est bien là. J’adore !
J’adore moins le fait que mon bike ne réapparaisse pas sur le tapis. Direction les réclamations où ils prennent nonchalamment note de tout. Génial.
Direction l’hôtel en taxi… Le chauffeur démarre, on roule à gauche, c’est étrange… Vraiment bizarre. Il y a quelque chose qui me gêne mais je ne sais pas quoi… La route défile, toujours avec ce sentiment d’étrangeté…
Ca y est j’ai trouvé LE truc ! Le chauffeur est à gauche, comme chez nous ! Les mecs roulent à gauche avec des voitures faites pour rouler à droite ! N’importe quoi ! Le type hausse les épaules, c’est comme ça ! Ben oui…
Arrivée à l’hôtel, plutôt sympa mais difficile de juger de nuit, je m’installe me réjouissant d’envoyer quelques nouvelles en France. Que nenni, internet ne fonctionne pas ! Tant pis je me couche.
Réveil à 6h00 ça marche toujours pas. Premier petit déj en front de mer, au soleil, génial. Retour à l’hôtel : grosso modo ils s’en foutent qu’internet marche ou pas …Ils ne proposent ni de vérifier ni rien en fait … Rien à cirer… Ca me gonfle sérieusement, je leur dit que je vais changer d’hôtel… Aucune réaction. Ok c’est parti… Je vais me ballader un peu, repère le nom d’un hôtel sympa. Me voilà de retour dans le mien. J’ai amené mon portefeuille et leur dit que je suis prête pour le check-out ayant trouvé une chambre à « la Caravelle ».
Branle-bas de combat : ah bon internet ne marche pas ? Attendez on va vérifier… Ah oui effectivement… Ah ben on va essayer une autre chambre…puis une autre…
Comme quoi avec un bon coup de pied au c… J’atterris finalement dans une chambre plus sympa que l’ancienne : carrelage au lieu de moquette, plus grande aussi… Internet fonctionne effectivement mais avec un câble. Qu’à cela ne tienne, j’en rajoute une couche ayant un PC et l’iphone… J’aimerais du wifi comme à « La Caravelle ». Oui, très bien … nous avons des bornes wifi…
Je crois rêver !
Au fait… Je n'ai jamais mis les pieds à La Caravelle …mais ça avait l'air sympa...
Je m’arrête là pour ce post. Le vélo est finalement arrivé le lendemain, livré directement à l'hôtel !!
Le post suivant arrivera bientôt avec un descriptif de la ville où finalement le sentiment d’étrangeté va perdurer comme vous le verrez.
Bye